A la découverte du XC90 (troisième partie)

Pour ce troisième volet, nous allons passer en revue les équipements liés à la communication et au multimédia. Forcément, il sera question de la fameuse tablette tactile de la console de bord. Sous le vocable Sensus, Volvo a défini une interface homme-machine qui simplifie l'accès aux menus et rend la navigation aussi intuitive qu'un iPad.  Mais attention, le XC90 va bien plus loin qu'un simple accord avec Apple.



Certes, la marque suédoise ne cache pas qu'elle s'est inspirée de la tablette de la firme à la pomme pour son écran tactile. La taille (9 pouces) est d'ailleurs assez comparable. On sait aussi qu'on pourra bénéficier de l'interface CarPlay pour piloter son iPhone (5 et ultérieur). Mais, le client pourra aussi opter pour Android Auto dans un second temps.


La tablette permet de piloter pas mal de menus, entre la téléphonie, la musique, la navigation, la climatisation et les réglages du véhicules. La logique est la même que dans une Tesla S, avec des boutons qui ont entièrement disparu.


Ce que j'aime bien, en mode navigation, c'est que l'on peut agrandir la carte avec les doigts. Pratique pour mieux appréhender l'itinéraire.


Notez que l'affichage de la nav' est répliqué au tableau de bord.


Un affichage qui peut être personnalisé, en fonction des infos que désire le conducteur. Pour être complet, il faut préciser aussi que le SUV dispose d'un affichage tête haute dans le pare-brise.


Les services connectés sont bien sûr au rendez-vous. Le XC90 propose via une plateforme Cloud conçue par Ericsson un certain nombre d'applis, dont par exemple Pandora (webradios), Glympse, Yelp, Wikipedia, sans oublier le paiement du parking depuis le véhicule (Park & Pay). La voiture permet aussi de prendre rendez-vous directement en ligne avec le concessionnaire pour l'entretien.


Et comme on peut grimper à 7 à bord de ce SUV, on peut aussi profiter d'une connexion partagée. Le XC90 propose aussi un hotspot Wi-Fi. La voiture dispose aussi de l'appel d'urgence On Call, comme toutes les Volvo.


On va terminer avec le système audio. Pour sa version la plus chic, Volvo a fait appel à Bowers & Wilkins : le spécialiste britannique du son haute couture. Ce dernier travaille entre autres avec Jaguar et Maserati.


Pour offrir à bord un son d'exception, pas moins de 19 haut-parleurs ont été intégrés dans le véhicule. Le cahier des charges était d'égaler la performance acoustique de la salle de concert de Göteborg, qui est considérée comme la meilleure du monde.


Evidemment, le réglage se fait depuis la tablette tactile. On peut orienter le son vers le conducteur, à l'arrière ou pour chaque siège avec des ambiances qui vous donnent le sentiment d'être au coeur de l'orchestre.
Demain, on termine avec les motorisations et notamment la version plug in du XC90.

Jacques-Antoine Granjon (vente-privee) et le Sens du client

Jacques-Antoine Granjon ne se distingue pas seulement par ses allures rock 'n' roll. C'est le patron d'un des plus grands sites d'e-commerce français et aussi un champion de la relation client.
Avant de lire son interview, vous pourrez prendre connaissance du classement des entreprises dans le domaine de la relation client -dominé par vente-privee en 2013-, dans le billet sur mon blog intitulé "le Prix des prix". Je vous invite à relire également son point de vue exprimé lors d'une soirée de remise de prix l'an passé, ainsi que l'interview que l'un de ses proches collaborateurs, Laurent Tupin (Directeur service membres) m'avait accordé en 2011, date à laquelle vente-privee était pour la première fois l'entreprise ayant eu le plus de prix et récompenses dans le domaine de la relation client.
En interviewant Jacques-Antoine Granjon, j'ai pu apprécier certaines de ses qualités : c'est un homme de convictions, un Président plein de bon sens et enfin un manager exigeant.
Elles transparaissent clairement dans l'interview qui suit :

Qui êtes-vous ?

Je suis avant tout un entrepreneur, et ai fondé le site vente-privee.com en 2001 avec mes associés. Nous avons inventé le modèle de la vente événementielle en ligne, qui vient de la mutation de notre métier d’origine, celui de soldeur. Nous avons juste utilisé Internet comme un outil permettant de monter un magasin virtuel, d’y proposer nos offres de déstockage, d’étendre l’offre à de nouveaux secteurs et de faire entrer dans ce magasin virtuel de plus en plus de monde. Dans l’e-commerce c’est le commerce qui prime : sans une offre forte, sans la recherche permanente de l’excellence opérationnelle, et une grande qualité de service, il n’y a pas de réussite possible.

Pour vous, qu’est-ce qu'"avoir le sens du client" ?

C’est simple : c’est servir les autres comme l’on aimerait être servi soi-même.
En fait, le digital a remis le client au centre et il veut désormais être servi comme s’il était client d une marque de luxe. Toute l’expérience de vente-privee est fondée  sur cette vision pragmatique. La clé de notre réussite, c’est que nous ne considérons pas le service client comme un coût, mais comme un investissement. J ai l’impression que trop d’entreprises raisonnement différemment. Que leurs managers  disent à leurs équipes « cette année vous avez répondu à un million d’appels, cela a coûté 3 millions d’euros, l’an prochain vous répondrez à 1,2 million d’appels et vous réduirez le budget ». Et cela, c’est gérer le service client comme un coût. Le gérer comme un investissement, c’est mettre à disposition tous les moyens afin de transformer un client mécontent en un ambassadeur de la marque.  Cela a un coût élevé mais c’est en fait la meilleure des communications pour votre marque. L’excellence opérationnelle est un objectif long coûteux et difficile, et tellement créateur de valeur sur le long terme.
Par exemple chez vente-privee  il n’y a pas de gestion prioritaire, tous nos membres sont traités de la même façon. Nos conseillers clientèles travaillent sans scripts, ce qui leur permet d’apporter des réponses personnalisées à chaque demande et de répondre au plus proche des attentes des membres. Le succès de vente-privee s’est bâti grâce au bouche-à-oreille positif, nous ne faisons pas de publicité traditionnelle. Il est donc primordial, si un membre est mécontent, de tout faire pour résoudre son problème.

Que pensez-vous de l’évolution de la relation client ?

La relation client à été bouleversée par l’Internet et les télécoms. Des millions de clients étaient facturés quelques dizaines d’euros pour des services essentiels. Les Français se sont alors sentis parfois  pris en otage d’opérateurs défaillants
La révolution digitale a replacé le client au centre, l’a rendu libre, informé, plus mature ; il a désormais accès plus facilement à la connaissance, au savoir. Il est donc plus critique, plus exigeant. Il utilise les réseaux sociaux pour se faire entendre.
La gestion low cost, le monde de la profitabilité et du court terme vont disparaitre. Attirer de nouveaux clients est la clé, un client qui entre dans votre boutique, physique ou virtuelle, c est un petit miracle. Nous sommes dans un monde ultra connecté où  les offres du monde entier arrivent directement sur votre smartphone ; baguette magique via laquelle on peut commander un produit à l’autre bout de la planète. Dans cette compétition mondiale sur une surface de 5cm², l’excellence du service au client est essentielle pour créer la confiance et faire revenir les clients : c’est un investissement sur le long terme. Les futurs dirigeants auront conscience que s’il n’y a pas de bon service, ils n’auront plus de clients.

Avez-vous une anecdote, une histoire de client remarquable ?

Il y a une dizaine d’années, lors d’une vente événementielle d’accessoires de loisirs, une cliente a acheté deux paires de rollers avec une dizaine d’accessoires disponibles, toutes les protections, des outils, des roues, etc... Quelques jours après la vente elle nous contacte pour nous signaler qu’elle n’a reçu… que les accessoires ! Et pas de rollers!  Nous nous posons la question de savoir comment cette erreur avait pu avoir lieu afin d éviter qu’elle se reproduise. Je décide de l’appeler personnellement pour lui dire qu’elle a 100% raison d’être mécontente. Elle habitait Marignane, et comme je sentais qu’elle était assez pressée, je lui ai proposé d’aller dans le magasin d’équipements sportifs le plus proche pour acheter les rollers de son choix et de nous envoyer ensuite la facture.
Il faut être transparent, expliquer les choses au client, car il pardonne les erreurs. En revanche, on ne peut pas se permettre de répéter les mêmes erreurs, il faut se remettre en question en permanence et ne cesser d’innover pour satisfaire toujours plus nos membres.
C’est notre philosophie de la relation client : la relation incarnée. Un individu concerné et responsable qui communique avec un client contrarié. Quand il n’y a pas de sincérité dans votre relation client, dans votre volonté de résoudre les problèmes, peu importe les moyens que vous mettrez en œuvre pour satisfaire les demandes, cela ne marchera pas.
Mon associé Xavier Court, tout comme notre Directeur du Service Relations Membres, Laurent Tupin, sont d’une grande sincérité. Il leur arrive encore régulièrement d’appeler des clients, ils adorent ça !

En bonus, je vous propose quelques point de vue de Jacques-Antoine Granjon récoltés pendant notre longue conversation.

A propos du bouton SOS d'Amazon auquel j'avais consacré un billet il y a quelques mois : 
Jacques-Antoine Granjon : le bouton SOS d’Amazon, c’est un outil de service très ingénieux. Mais Amazon ne se bat pas avec les mêmes règles fiscales, ils profitent légalement des différentes fiscalités  entre les pays d'Europe pour réduire leur imposition et de ce fait, réaliser des investissements plus importants, accélérer leur développement, embaucher plus de talents... Je paye mes impôts en France, et mon  entreprise réalise 80% de ses ventes en France. Si je payais moins d’impôts, je développerai immédiatement mes services.

A propos de l'ambition de Vente privée :
Jacques-Antoine Granjon : Le point de rencontre aujourd’hui c’est le smartphone, c’est la baguette magique du commerce.  Tous les produits du monde sont accessibles sur 5cm2. On est dans le virtuel total.
Quand a lieu l’incarnation, le retour à la vie réelle ? C’est tout d’abord lorsque l’on reçoit le colis. La deuxième incarnation c’est quand le membre rencontre un problème et contacte notre service client. C’est la seule source « humaine » de contact dans le e-commerce, aussi il est primordial que les conseillers clientèles adhèrent et véhiculent l’ADN de notre entreprise. Troisième incarnation : la communication en résonance, tout ce qui à trait à vente-privee et fait parler de la marque : des entrepôts roses en bordure d’autoroute dans un monde gris, des architectes qui font de belles choses pour nos bureaux. acheter des théâtres… c’est aussi ça créer de l’émotion. La communication de vente-privee est une communication en résonnance, innovante et virale qui permet de nourrir l’image.

A propos de l'avenir et de ses enjeux :
Jacques-Antoine Granjon : L’avenir est au commerce connecté, le click ON mortar. Aujourd’hui, le client est roi, il a le choix. Il peut changer de boutique en un clic. Il peut aller comparer les prix. Il peut faire résonner ce qu’il pense sur les réseaux sociaux. Il est libre ! Les commerçants doivent se réadapter à ce client informé  Dans le futur, je pense que 80% du chiffre d’affaires se fera en magasin et 20%  sur Internet, car les consommateurs préfèrent aller en magasin. Pour réaliser ces 20% sur Internet, les entreprises devront investir, notamment dans la relation client. Le commerce digital est devenu mature et les clients pardonnent moins le manque de professionnalisme.

A propos du management de Zappos (lire l'article du Journal du net à ce sujet) :
Jacques-Antoine Granjon : Zappos est allé plus loin dans l’horizontalité, avec un autre actionnaire, avec d’autres règles. Ils ont raison d’horizontaliser. Mais c’est plus facile en théorie que dans la réalité. Il faut de l’intelligence humaine. Les américains savent exécuter, les français réfléchissent à l’ordre qu’on leur a donné. Il est difficile de faire évoluer l’organisation dans ce sens. Il faut une chaine de management extrêmement puissante.

A la découverte du Volvo XC90 (seconde partie)

Après une présentation générale du véhicule hier, je vous propose d'aborder aujourd'hui les aides à la conduite qui vont faire du XC90 la référence de sa catégorie. Evoluant au même niveau qu'Audi, BMW, Mercedes et Lexus, voire un peu au-dessus dans le domaine de la sécurité, le constructeur suédois place la barre toujours plus haut. Et persiste à affirmer qu'en 2020, il n'y aura plus de morts et de blessés graves à bord d'une Volvo. Un objectif pas si délirant quand on sait que le nombre de victimes à bord de véhicules de la marque a été divisé par deux en 10 ans !



En ce qui concerne la sécurité, on sait que Volvo mise beaucoup sur la caméra. La marque l'utilise pour alerter le conducteur en cas d'écart de trajectoire (LKA), mais aussi pour le freinage automatique en ville (City Safety, qui combine la vidéo et un lidar), en cas de ralentissement brusque dans le trafic, mais aussi pour éviter d'écraser des piétons.


Le City Safety est en série sur le XC90. Ce modèle bénéficie des avancées de ces dernières années, avec au passage la détection des cyclistes.


Notez que les usagers vulnérables sont repérés par la caméra, aussi bien le jour que de nuit.


J'ai déjà mentionné dans un post précédent (25 juillet) les nouveautés les plus marquantes (freinage automatique aux intersections, protection préventive des occupants en cas de sortie de route).
Voici une vidéo sur cette seconde fonctionnalité :


La surveillance se fait aussi à l'arrière, avec un radar permettant de détecter l'arrivée d'un véhicule dans votre dos et qui risque de vous percuter. Dans ce cas, les feux de détresse s'activent pour alerter le conducteur qui vous fonce dessus et l'inciter à ralentir, pendant que les ceintures se resserrent à bord.


La sécurité est une telle obsession chez Volvo que le XC90 est entouré de capteurs afin d'éviter tout risque de choc, y compris pendant les manoeuvres.


Le constructeur suédois ouvre la voie vers l'automatisme avec le Queue Assist. C'est ainsi qu'il nomme la fonction d'assistance dans les bouchons, liée au régulateur de vitesse intelligent sur ce modèle. L'électronique gère non seulement l'accélération et le frein, mais aussi la direction à basse vitesse.


Ce que je peux révéler, c'est que le XC90 adoptera également la direction autonome. Ce système permet de corriger la trajectoire en donnant un coup de volant, quand le véhicule quitte la voie sans réaction du conducteur. La fonction arrivera un peu plus tard.


Alors, que dire de tout cet arsenal ? Les constructeurs français s'agacent de voir Volvo communiquer autant sur la sécurité et sa vision zéro mort. Les journalistes pour leur part posent toujours la question ("oui, mais si ça ne marche pas ?"). La réponse de la marque est de dire qu'il s'agit d'aides à la conduite et de rien d'autre. Rien n'oblige Volvo à en faire autant, mais la démarche reflète les valeurs de la marque, avec une priorité affichée pour la sécurité et soutenue par les autorités du pays. Ce n'est pas en France qu'on verrait ça.
La prochaine fois, je parlerai de la connectivité.

A la découverte du Volvo XC90

J'ai été convié par Volvo en Suède pour découvrir le nouvel XC90, qui sera l'une des stars du Mondial de l'Automobile. Clairement, c'est un produit qui va marquer l'histoire de l'automobile. Pourquoi ? Parce qu'il inaugure de nouvelles aides à la conduite, dont un mode d'automatisation dans le trafic à basse vitesse, et qu'il va aussi ouvrir une nouvelle ère dans le domaine de la connectivité (avec CarPlay et Android Auto). Mais, au-delà de ses technologies, que je détaillerai plus tard, le XC90 est le symbole du dynamisme de Volvo qui n'a jamais été aussi en forme alors qu'il fête ses 87 ans.



Un symbole affirmé par un logo revisité, emblème du fer, bien connu avec la flèche emblématique de l’entreprise alignée de façon élégante avec une barre diagonale en travers de la grille de la calandre.


Soucieux de préserver ses racines scandinaves, Volvo a aussi retenu l'idée de phares avant en forme de T ou « Marteau de Thor » (lequel s'appelle d'ailleurs Mjöllnir dans la mythologie nordique. On en avait déjà eu un aperçu sur le concept Estate du dernier salon de Genève.

Voici comment le véhicule a été présenté, dans le cadre d'un show très original à Stockholm :



Je vous laisse découvrir ici l'album photo officiel du véhicule : https://s.joomeo.com/53fdb97a676c1
Et ici les photos de la soirée du reveal à Stockholm : https://s.joomeo.com/53ffac72d151d


Volvo a fait les choses en grand puisque nous avons pu nous glisser à l'intérieur du véhicule. En mode statique bien sûr. Mais aussi en mode virtuel, grâce au procédé Oculus Rift* qui permet de se plonger en 3D dans le XC90. Une expérience immersive impressionnante de réalisme, car on peut explorer tous les détails, dont la tablette tactile. Vous pourrez d'ailleurs la découvrir au Mondial de l'Automobile sur le stand de Volvo.


Précisons aussi que la marque va créer l'événement en proposant à la vente sur Internet une série limitée de 1927** unités du XC90 dans sa version la mieux équipée. L'opération commence le 3 septembre à 16 h.


Mais, revenons sur la gestation de ce SUV. Après trois ans de conception, dans le cadre d’un programme d’investissement de 11 milliards de dollars, le nouveau XC90 marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire de Volvo. Il  inaugure en effet une architecture produit évolutive dite SPA (Scalable Product Architecture) et qui permet d'intégrer de nouvelles technologies au fur et à mesure de leur arrivée sur le marché. C'est une tendance générale dans le monde de l'automobile. Sur une seule et même architecture, et pour tout un ensemble de modèles, on peut ainsi faire varier les groupes motopropulseurs, les systèmes électriques et les technologies, afin de générer d’importantes économies d’échelle.


Volvo se sert de ce nouvel outil pour intégrer les dernières nouveautés en matière de sécurité et de connectivité. Ce qu'il appelle les équipements IntelliSafe. La marque, qui défend une vision pour 2020 d'un monde sans accident, avec entre autres la conduite autonome, s'en donne les moyens avec une telle approche.
Demain, je reviendrai justement sur la sécurité du XC90.

*Dont le brevet a été racheté par Mark Zuckenberg, le patron de Facebook.
**Date de la création de Volvo.

myDriveAssist : une appli de reconnaissance de panneaux chez Bosch

La reconnaissance de panneaux est une fonction déjà disponible chez certains constructeurs, dès lors que l'on dispose d'une caméra qui scrute la route en haut du pare-brise. Le mérite de l’application de Bosch est donc d'apporter aux propriétaires de véhicules déjà existants cette fonctionnalité, qui permet au conducteur de rappeler quelle est la vitesse limite, mais aussi les interdictions. Ce n'est pas un gadget, car la signalisation passe parfois au second plan dans le trafic. myDriveAssist fait appel à la caméra intégrée au smartphone pour délivrer cette information. Classique, sauf que les données sont traitées par un serveur central et restituées au véhicule, ce qui en fait une appli communautaire.

Explication : les panneaux détectés à la volée par les smartphones durant le trajet sont enregistrés avec leur position GPS. Des données collectées de façon anonyme et ensuite exploitées par Bosch. Les informations sont ensuite mises à la disposition des utilisateurs de l'appli qui vont prendre le même tronçon. L'équipementier fait du Coyote, mais de façon précise. Et il utilisera par la suite ces données pour d'autres fonctions liées au véhicule.
Disponible gratuitement sur l’App Store et le Google Play Store, l’application Bosch alerte en outre le conducteur en cas de vitesse excessive à l’aide de signaux visuels et acoustiques.

DARV 1.5 : les réponses de Toyota pour réduire la distraction au volant

Au cours du Aspen Ideas festival, qui se déroulait cet été dans le Colorado, la marque japonaise a présenté un véhicule expérimental, qui intègre un certain nombre de technologies pour améliorer la sécurité et réduire la distraction. Son nom : DAR-V* 1.5. Conçue par les équipes en charge de la sécurité, à Ann Arbor, dans le Michigan, cette Toyota utilise entre autres des solutions de Microsoft, comme la tablette surface et la techno Kinect, ainsi que des logiciels biométriques et des algorithmes développés par Infosys.

L'objectif est ainsi d'aider les conducteurs, les passagers et le véhicule lui-même à travailler en équipe pour obtenir une conduite plus sûre. Un exemple parmi d'autres : la fonction "chauffeur lock-in », qui suit les mouvements du corps du conducteur et active ou désactive automatiquement certaines fonctionnalités en lien avec les menus de l'écran de bord. Le véhicule de recherche de Toyota est aussi relié à de nouveaux objets connectés, tels que les montres intelligentes pour contrôler les fonctions clés du véhicule. En outre, la DARV 1,5 analyse le comportement du conducteur et lui attribue un score, en fonction de ses choix impactant la sécurité.

Plus d'infos sur le blog de Toyota : http://blog.toyota.co.uk/toyota-darv-a-smarter-car-for-safer-driving#.U_X_OPl_t8E

C'est en fait la suite de DAR-V, un précédent concept du même type qui avait été présenté au salon de Los Angeles en 2013, et qui avait déjà été à l'époque réalisé avec l'aide de Microsoft, mais aussi avec le MIT et Stanford.
Voir le communiqué de presse : http://pressroom.toyota.com/releases/toyota+driver+awareness+research+vehicle+2013+la+auto+show.htm

*Driver Awareness Research Vehicle : véhicule de recherche sur l'attention du conducteur.

Audi va passer au 48 volts pour son réseau de bord

Ce n'est pas tout à fait une surprise. La marque aux anneaux, qui avait déjà intégré la technologie sur deux concepts (A6 TDI concept et RS 5 TDI concept) avec compresseur électrique, que j'avais essayés cet été, s’apprête donc à passer son système de véhicule électrique de 12 à 48 volts. Cette évolution va faciliter l’intégration de nouvelles technologies tout en améliorant la puissance et l’efficience. Ainsi, la technologie 48 volts est idéale pour des systèmes de confort tels que le contrôle dynamique du châssis. Audi dévoilera très bientôt plusieurs applications dans ce domaine.


La bonne question est pourquoi le 48 volts (sachant que le 42 volts avait été étudié vers l'an 2000) ? Simple : avec les technologies de pointe actuelle, on a atteint les limites des systèmes électriques 12 volts. Particulièrement à basses températures, tous les consommateurs à charge statiques dépendent de la puissance générée par l’alternateur, qui se limite à 3 kilowatts. La puissance de la batterie ne peut plus répondre à la demande en énergie de nouveaux consommateurs à charge dynamique comme les compresseurs électriques à haute-performance.
La solution est donc un système électrique fonctionnant à 48 volts afin de compléter la puissance de 12 volts. Dans la mesure où le voltage supérieur nécessite des câbles de charge plus fins, cela se traduit par un câblage plus léger avec moins de dissipation d’énergie. Autre avantage : le système électrique en 48 volts offre l'opportunité d'inaugurer de nouvelles technologies de stockage et délivre bien plus de puissance qu’un système 12 volts avec des batteries principales. C’est ce qui va permettre à Audi d’électrifier la transmission, comme par exemple le e-quattro.


Dans la version actuelle la plus développée, une batterie compacte lithium-ion fournit 48 volts comme source d’énergie durant les phases d’arrêts du moteur. Un convertisseur DC/DC se charge de faire le lien avec le système électrique 12 volts. La batterie lithium-ion opère en coordination avec un nouvel alternateur dont l’efficience a été optimisée. Ce concept offre plusieurs manières de démarrer, contrôler et désactiver le moteur à combustion si besoin. L’alternateur a une puissance de 10 kilowatts, ce qui est bien plus qu'un Stop & Start conventionnel. Cette nouvelle forme d'hybridation, que l'on va voir se développer assez rapidement dans les années à venir, s'accompagne d'une économie jusqu’à 10 grammes de CO2 par kilomètre, soit environ 0,4 litres de carburant par 100 km.

Astazero : un centre d'essai de Volvo pour des voitures évitant l'accident

Objectif zéro mort... à bord d'une voiture Volvo. Plus que jamais, le constructeur suédois se fixe cet objectif ambitieux à l'horizon de 2020. On le sait, la marque fait déjà beaucoup d'efforts avec les aides à la conduite que l'on trouve à bord de ses véhicules. Mais, elle va franchir un nouveau pas avec le nouveau centre d’essais AstaZero, basé à proximité immédiate du siège social de Volvo Cars, à Göteborg, en Suède. Son rôle sera de servir de plateforme de recherche et développement pour les systèmes de sécurité de nouvelle génération, dont certains en collaboration avec les universités et des partenaires dans l’industrie automobile.

D'une superficie de 2 millions de m2, dont 250 000 m2 de surfaces pavées, le centre peut s’adapter à un large éventail de situations, comme celles rencontrées sur les routes très fréquentées en milieu urbain, les routes nationales, les autoroutes à plusieurs voies (sur 5,7 km) et les carrefours. La reproduction de ces conditions réelles est essentielle pour étudier la manière dont les voitures interagissent avec les obstacles en mouvement comme les autres véhicules, les piétons, les vélos, les cyclomoteurs, les motos, les camions, les bus et même les animaux qui peuvent surgir soudainement.
Dans certain cas, ce sont des robots qui réalisent les tests des véhicules, par exemple : ceux comportant des configurations de circulation complexes et des vitesses élevées. Le rôle d’AstaZero sera d'ailleurs aussi de tester les technologies de pilotage automatique, afin de prévenir encore plus efficacement l’inattention et la fatigue du conducteur.

Esprit de Service : un livre généreux de Xavier Quérat-Hément

"L'esprit de Service" est le titre de ce nouveau livre dont vous connaissez certainement l'auteur que j'ai interviewé sur ce blog il y a trois années de cela, Xavier Quérat-Hément. Il est le directeur de la qualité du Groupe La Poste.
L'auteur de cet ouvrage est membre de la Commission Nationale des services, co-créateur de la Fête des services et occupe des responsabilités dans de nombreuses associations. C'est avec plaisir que j'avais répondu à son questionnaire sur son blog "L'esprit de service" en novembre 2012.
Son expérience à la Poste (où il occupe les fonctions de Directeur qualité depuis 2006) et les nombreuses rencontres qu'il a pu faire lui ont fatalement donné l'idée d'écrire un livre que j'ai lu cet été. Je vous propose les principales raisons d'en faire l'acquisition.
  • Parce qu’il est un témoignage précieux. Beaucoup de personnes (dont moi) se font l'écho des formidables et spectaculaires changements que la Poste a connu sous la conduite de son Président Jean-Paul Bailly. Parmi ces transformations, Xavier Quérat-Hément a été l'initiateur et le porteur du projet relatif à "l'esprit de service". Vous trouverez donc dans ce livre de précieuses informations sur la stratégie et la mise en oeuvre de ces travaux au sein du Groupe La Poste.
  • Parce qu'il est une bonne synthèse. Rares sont les livres écrits par des cadres ou dirigeants d'entreprise qui présentent et développent autant de méthodes. Généralement, c'est plutôt l'apanage des consultants, des experts et des enseignants. L'auteur nous fait profiter ici de tout ce qu'il a lu, appris et mis en oeuvre avec succès au sein du Groupe La Poste.
  • Parce qu'il traite en profondeur de la Symétrie des attentions. Ce concept capital, au cœur de la démarche Esprit de service de La Poste (et développé par l'Académie du service) est abondamment cité et développé. L'auteur en donne la définition suivante "L'excellence de la relation avec le client repose sur l'excellence des relations internes". Il illustre la mécanique de cette démarche par les trois attitudes clés retenues par La Poste (Accueil, écoute, efficacité) et les comportements attendus dans la relation client comme dans le management.
  • Parce qu'il aborde le sujet des irritants. C'est un concept que j'adore, développé également dans ce livre (et qui est aussi une rubrique de mon blog). Pour Xaxier Quérat-Hément "La suppression des irritants, ces situations qui génèrent le mécontentement, mais surtout qui détruisent la crédibilité et donc la confiance, est une priorité et une obligation." C'est l'étude de ces irritants majeurs aux yeux des clients (les files d'attente en l'occurrence) qui a fondé le projet "Contre toute attente" (refonte de l'espace d'accueil des bureaux de poste, segmentation des flux, mise en place d'automates...). On y trouvera aussi la logique extension du traitement des irritants au domaine du management, dans lequel l'auteur les qualifie de "sources de désengagement".
  • Parce qu'il traite de l'indispensable focus sur le management. Il n'y a pas d'esprit de service (ni de Sens du client) décrété un beau matin et qui change toute la relation client. Les progrès sont la résultante de profonds changements dans le management des entreprises et dans la coopération inter-services. L'auteur consacre plusieurs chapitres à ces sujets fondamentaux et les illustre avec son expérience de postier.
  • Parce qu'il donne beaucoup d'exemples dans les attitudes de service. Dans la droite ligne de la stratégie visant à créer une expérience client différentiante, les attitudes sont les caractéristiques de la relation client. Ainsi, vous y apprendrez la DAF attitude chez Axa (Disponible, Attentionné, Fiable),  the ART of Service chez Fouquet's Barrière (Attitude, Respect, Together), ou encore la DAC attitude chez Monoprix (Disponible, Attentionné et Convivial)....
  • Parce qu'il est généreux. Les cinquante pages d'annexes par exemple en sont la preuve. Vous y trouverez entre autres les standards de service en bureau de poste, la "roue de l'excellence de service" (une modélisation faite pour un projet de norme européenne) et une abondante bibliographie.
Pour commander le livre, cliquez sur ce lien : Esprit de service passer du marketing au management de l'expérience client

Jaguar XE : la plus connectée de la gamme

Avec la nouvelle XE, le tout nouveau modèle de Jaguar, le conducteur reste connecté avec sa voiture. Il dispose par exemple du système Jaguar "InControl Remote Premium", qui permet aux utilisateurs de smartphones iOS et Android de verrouiller ou déverrouiller les portes, ou bien encore ouvrir/fermer les fenêtres à distance. Grâce aux applications Jaguar "InControl Apps", l'utilisateur peut en outre rechercher une place de parking ou réserver une chambre d'hôtel. Les applications se pilotent depuis l'écran tactile du véhicule.

La XE opère aussi comme une borne d'accès Wi-Fi, ce qui offre la possibilité de connecter de nombreux appareils. Par ailleurs, la voiture propose un affichage tête haute laser qui est une première dans le domaine automobile. Elle affiche sur le pare-brise une image précise et offrant des couleurs bien contrastées, avec un maximum de clarté. En plus d'une image de meilleure qualité, l’affichage tête haute est plus compact et son poids est inférieur d'un tiers à celui des systèmes traditionnels.

Autoroutes françaises : une infrastructure de haut niveau

De nombreux français les utilisent l'été, en se plaignant du prix, mais sans en percevoir la qualité : je veux parler bien sûr des autoroutes. A l'occasion de recherches, je me suis aperçu que le nombre de panneaux à messages variables avait par exemple doublé en l'espace de 6 ans : 2203 en 2013 contre 1300 en 2007. Autres données sur le trafic : la moitié du réseau (4734 km) est couverte par de l'info temps de parcours et la quasi-totalité (8831,8 km) par les radios d'autoroute 107.7.


Ce qu'il faut retenir également : la montée en puissance du télépéage, qui représente 36,3 % des transactions. On dénombre 4,7 millions d'abonnés au service Liber-T, contre à peine 330 000 en 2001. Il faut savoir que 4518 voies sont équipées pour accueillir le badge, dont 450 à 172 péages pour le télépéage sans arrêt (vitesse limitée à 80 km/h). Et dire que certains continuent de payer avec des pièces... Notons par ailleurs que le télépéage poids lourds continue lui aussi d'augmenter avec 640 000 badges en circulation.


Je retiens également la présence de 595 stations météo, et celle plus surprenante de 4332 équipements utilisant des énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques, éolien). Il est intéressant aussi de noter que 94 % des aires sont équipés de poubelles avec tri sélectif. Le covoiturage est également encouragé avec près de 1500 places sur 18 parkings dédiés chez Vinci Autoroutes. Il ne faut pas oublier non plus les murs anti-bruit et les revêtements qui réduisent le bruit de roulement des véhicules.


Plus surprenant, on commence à voir sur les aires des enseignes comme Starbucks, Norauto, Franprix et même Toys R Us.

Seul regret : Internet n'est pas encore très développé. On ne le trouve que sur une quarantaine d'aires, sous forme de bornes Internet ou de hotspots Wi-Fi. Mais, du côté des applications, il y a ce qu'il faut avec du trafic, la cartographie des aires de repos et de service et même la possibilité de lancer un appel d'urgence localisé à partir de son mobile (au lieu de s'arrêter à un poste d'appel d'urgence).


Le Lab VINCI Autoroutes, créé en septembre 2013, expérimente pour sa part de nouveaux services liés au voyage, à la mobilité et à la découverte des territoires. Parmi les premiers projets figure l’application Panorama 360, une table d’orientation numérique et interactive, développée en partenariat avec la start-up nantaise iRéalité.


Les autoroutes anticipent par ailleurs sur la mobilité du futur, avec par exemple une collaboration au projet Scoref (Système coopératif routier expérimental français), qui permet de faire dialoguer les véhicules avec l'infrastructure. La suite est prévue avec un autre projet, SCOOP@F.

Bosch fête les 25 ans de son Travel Pilot

Apparu en 1989, sous le nom de TravelPilot IDS (Identification of Digitized Streets), le système de navigation de l’équipementier allemand a été le premier co-pilote de l'histoire. A l'époque, il stockait sur un CD-Rom les cartes routières. Il utilisait aussi des capteurs de roues et procédait à une navigation à l'estime (dead reckoning) pour corriger les défauts liés à la cartographie et améliorer la position. Ce n'est qu'en 1993 qu'il a utilisé le système GPS, qui devenait dès lors ouvert à un usage civil.

Depuis, il a bien évolué avec par exemple l'apparition de l'info trafic en 1998 (avec le RDS-TMC), puis les déclinaisons portables et l'intégration du multimédia. La dernière version intègre la 3 D, la prise en compte de l’itinéraire le plus économique, une alerte pour les virages dangereux, et même un mode hybride qui tient compte de l’état de la batterie.

Ford montre l'exemple pour la recharge solaire

En coopération avec DTE Energy, qui finance ce projet, la marque américaine va installer des panneaux solaires sur le parking de son siège social à Dearborn, près de Detroit. L’objectif est de couvrir 360 places et de créer au passage 30 points de charge pour des véhicules électriques et hybrides rechargeables, qui seront alimentés par l'énergie du soleil. Le chantier sera terminé début 2015.
En un an, le carport devrait générer 1,13 million de kWh, de quoi alimenter en courant l’équivalent de 158 maisons américaines. Par ailleurs, il permettra de limiter le rejet dans l'atmosphère de 794 millions de tonnes de Co2. Ce sera la seconde plus grosse installation du genre dans le Midwest, la plus importante étant celle du zoo de Cincinatti, dans l'Ohio.
Il faut au noter au passage que DTE Energy et Ford ont déjà coopéré, avec des panneaux solaires permettant de limiter la production d'énergie à l'usine de Wayne, dans le Michigan, où sont produites les Focus (y compris la version Electric), la C-MAX Hybrid et la C-MAX Energi.

Un consortium aux USA pour préparer le dialogue entre les VE et les réseaux électriques

Le smart grid se prépare aux Etats-Unis. L’EPRI (Electric Power Research Institute) a créé une plateforme ouverte, avec le concours des constructeurs - Ford, BMW, Chrysler, GM, Honda, Mercedes-Benz, Mitsubishi, Toyota – et de 15 fournisseurs d’énergie, parmi lesquels Energy, Duke Energy, Northeast Utilities, Southern California Edison, and PG & E. L’objectif est de développer un standard de communication qui permet aux véhicules rechargeables de se connecter aux réseaux électriques et de mieux lisser la demande, afin d’éviter une surcharge.
Basé sur du logiciel, et passant par le cloud, cette solution permettrait aux véhicules de se recharger de façon intelligente, en arrêtant par exemple de tirer sur le réseau quand un risque de pic de consommation se profile. Le problème est réel, car on compte aujourd’hui 225 000 véhicules plug in, outre-Atlantique. En échange de leur coopération, pour recharger à un autre moment, les conducteurs de véhicules électrifiés pourraient se voir proposer des avantages tarifaires.

McLaren P1 GTR : une bête de course électrifiée

La firme britannique vient de révéler au concours d'élégance de Pebble Beach les lignes de la version de course de la P1, la digne héritière de la mythique F1 GTR. Comme la version de route dont elle est dérivée, qui est l'une des voitures les plus rapides du monde, cette GT embarque un V8 de 3,6 L couplé à un moteur électrique. Mais, la puissance a été augmentée au passage. L'ensemble développe la bagatelle de 1000 ch. Et cette future bête de circuit dispose de sacrés atouts pour prétendre à la victoire.


Elle dispose par exemple de l'IPAS (Instant Power Assist System) : un système qui permet de bénéficier de toute la puissance du moteur électrique sur simple pression d’un bouton au volant. Un style de "push to pass" qui peut se combiner avec le DRS (Drag Reduction System), le même équipement qu'en F1 et que le conducteur peut actionner à sa guise afin de réduire la traînée et de gagner en vitesse.
La P1 de route disposait déjà de ces éléments, mais ils ont été optimisés pour la version GTR. Il en est de même de l'aérodynamisme, très élaboré avec un aileron arrière monté sur des piliers en fibre de carbone, mais aussi des éléments mobiles pour optimiser l'écoulement de l'air. McLaren a également équipé la P1 GTR d'une suspension spécifique pour la course, avec une garde au sol abaissée, qui permet à l'auto d'être encore plus stable et de sortir plus vite des virages.
Cerise sur le gateau : le son du moteur est amplifié par un échappement spécifique, réalisé à partir d'un alliage d'Inconel (un super alliage de nickel et chrome) et de titane.


L'objectif est de proposer la meilleure voiture du monde sur la piste. Une ambition qui s'accompagne d'un programme sur mesure pour les (très riches) clients qui auront les moyens de s'offrir une telle GT. Ils auront droit à des coachs pour une préparation physique et mentale, comme pour un pilote de F1. D'ailleurs, ils pourront aussi avoir accès au simulateur de McLaren.