La recharge sans fil fait son apparition à bord

Au Mondial de l'Automobile, on verra au moins deux modèles capables de recharger à bord des téléphones mobiles sans avoir à les brancher par un câble (à condition d'avoir toutefois le mobile compatible avec le protocole Qi) : il s'agit de la nouvelle Lexus NX et de la Cadillac ATS. Toutes deux génèrent à bord un champ électromagnétique qui transmet de l'énergie à la batterie. Chez Lexus, le système est situé dans l’accoudoir central et nécessite simplement de poser le mobile dans le boîtier. Chez Cadillac, un tapis « Powermat » en caoutchouc joue le même rôle en bas de la console centrale et permet au conducteur (ou aux passagers) de s'affranchir de la nécessité d'avoir un cordon compatible pour recharger son téléphone.


Voici la vidéo :
 

Et la bonne nouvelle, c'est qu'il existe aussi des support pour l'auto comme par exemple celui que propose Nokia pour ses smartphones.

Voiture connectée et autonome : faut-il avoir peur de Google ?

Dans un livre présenté ce matin à la presse, mais que j’ai pu lire en avant-première, Franck Cazenave de Bosch France s’interroge sur l’hégémonie de Google, qui, non satisfait d’envahir nos ordinateurs et nos smartphones, s’apprête à prendre place dans l’habitacle des voitures. « Stop Google », paru aux éditions Pearson, retrace l’historique du géant de l’Internet et explique pourquoi les Etats et les industriels devraient le considérer comme un Big Brother en puissance. Et pourquoi l’industrie automobile doit impérativement réagir.



Avec une publication à la veille du Mondial de l’Automobile, où il sera question de systèmes d’aide à la conduite et un peu de voiture autonome, le livre devrait trouver un certain écho. C’est en tout cas un ouvrage bien ficelé, documenté et qui permet de bien appréhender la galaxie Google. Car, la firme de Mountain View est bien plus qu’un moteur de recherche. Elle a son propre navigateur Internet (Chrome), un OS qui est majoritaire dans les smartphones (Android), son propre logiciel de cartographie (Google Maps), des contenus vidéos (Google TV et YouTube), des lunettes connectées (Google Glasses)… et une puissance financière considérable qui lui permet de se hisser à chaque fois en position dominante. Ce que nous raconte Franck Cazenave, c’est que Google connaît déjà presque tout de nous et n’a en fait qu’une seule ambition : collecter toujours plus de données sur ce que nous faisons pour les vendre à des fins publicitaires. Et nous serons épiés toute la journée, vu la prolifération d’objets connectés de la montre au frigo intelligent.


Le rapport avec l’automobile ? Déjà présent dans les services connectés avec la recherche locale par Google, la firme va entrer par la grande porte avec son standard Android Auto, porté par l’Open Automotive Alliance qu’ont adopté 25 marques. Les clients pourront retrouver sur l’écran de bord leurs services familiers, dont la musique et la navigation par Google Maps (avec des points d’intérêt qui pourront nous être suggérés en fonction de notre profil). Et c’est un danger pour les marques automobiles, qui risquent de voir Google capter des données sur leurs clients.


L’autre domaine, c’est bien sûr celui de la conduite automatisée. Grâce à son expertise (25 véhicules en test, bientôt 100 de plus) et aux nombreux brevets qui sont déposés, Google pourrait devenir à terme incontournable. Ce que pointe Franck Cazenave, c’est que le géant de l’Internet pourrait devenir un fournisseur de logiciel pour le pilotage des systèmes embarqués et de cartographie dynamique (un super Google Maps en 3D avec une précision de l’ordre du millimètre). Mais, il y a pire : notre expert de Bosch pense que l’ambition de Google est de « tuer » les constructeurs automobiles » en faisant la promotion des mobilités alternatives. Au lieu d’être propriétaire de leur voiture, les gens pourront demain profiter de véhicules autonomes, proposés en guise de VTC par des acteurs comme Uber (dont Google est actionnaire). Et tout passera par le smartphone, Android bien sûr, qui fera passer l’auto par les magasins et les lieux sur lesquels la firme touche des royalties, en échange de la visibilité qu’elle donne sur ses canaux.


Pour l’industrie automobile, la seule façon de s’en sortir est de ne pas donner toutes les clés à Google. Certes, il y a Apple (avec CarPlay) et Samsung (avec Tizen) qui peuvent rivaliser avec ce géant si menaçant. Mais, le mieux serait de créer une alliance entre constructeurs pour créer une plateforme alternative et ouverte. Elle existe déjà en partie avec MySPIN, le système que Bosch propose aux constructeurs (Jaguar est le premier à l’avoir adopté) et qui, indépendamment de l’OS du téléphone, permet de proposer des services à bord et de préserver la relation directe avec le client.


Ce que j’en retiens : les geeks qui se félicitent de ce que fait Google n’ont sans doute pas conscience de son rôle de prédateur, qui rachète des sociétés pour les dépouiller de leurs brevets (voir l’exemple de Motorola) et décime des emplois de l’économie réelle. Je ne crois pas à la fable de la gentille compagnie californienne qui veut épargner des vies sur la route, mais plutôt à la vision plus sombre d’un monde où ne serions qu’un paquet de données, vendu au plus offrant et mettant à disposition notre temps de cerveau disponible pour faire autre chose que conduire (consulter des services de Google par exemple). Jamais dans l’histoire de l’humanité, une compagnie n’aura eu autant de pouvoir et surtout une telle connaissance de ce que nous sommes. Peut-on encore l’accepter ?

Mes regrets : ne pas être cité dans les sources (alors que je sais que Franck est un lecteur fidèle de mon blog) et ne pas avoir eu l’idée plus tôt de ce type d’ouvrage. Mais, cela m’a donné envie de me lancer dans un autre projet.

Une mise à jour logicielle chez Tesla

Comme un smartphone, la Tesla Model S va subir une mise à jour importante de son logiciel (version 6.0). Les améliorations concerneront en premier lieu la navigation sur l'écran tactile de 17 pouces (avec le trafic en temps réel, en partie alimenté par les clients de Tesla, et des conseils pour optimiser les trajets mémorisés).

Il sera possible aussi de synchroniser l’agenda de son smartphone avec le GPS, mais aussi de démarrer le véhicule avec ce même mobile (quand on a oublié la clé) et même de lui donner un surnom (qui apparaîtra dans l’application).
La Tesla S va par ailleurs intégrer un mode « économie d’énergie » et pourra mémoriser les réglages préférés pour la suspension en fonction du type de route.
"La seule voiture qui s'améliore avec le temps", dit Tesla en parlant de son modèle. Et c'est vrai. Le constructeur californien est le seul à proposer des améliorations logicielles, en utilisant la connexion 3 G et toute la puissance de l'informatique.

La belle réussite des 8 kilomètres de la relation client, première édition



Je suis ému. Je suis fier. Je suis heureux. Vous ne m’en voudrez pas de partager mon enthousiasme et mon bonheur car j’ai passé un vrai bon moment, et participé à un sacré beau projet dont je suis à l'initiative: les 8 kilomètres de la relation client.

Il y a quelques mois, Hélène Draoulec, Frédéric Durand de Diabolocom et moi fêtions la réussite du Livre blanc « Attendre, le cauchemar du client ». De notre conversation à table naissait cette manifestation inédite : une course pour les professionnels de la relation client. L'histoire est plutôt une suite de belles rencontres : Jogg.In une start up française qui a pris en charge l’organisation sous la conduite de Diabolocom (photo en haut à droite), trois sponsors, partenaires majeurs engagés dès le départ (Erdil, Telemetris, Webhelp), des soutiens nombreux venant de sociétés ou d’associations qui ont bien voulu prêté ou offrir leur nom, leur fichier, leur main d’œuvre, leur technique, et enfin une équipe de bénévoles qui ont enchanté le parcours. Par exemple, Kalenji a offert les Tee Shirts et Nespresso a fourni le brunch en grands crus. Je profite de ce billet pour les remercier et leur dire que je compte sur eux l’an prochain !

70 entreprises, plus de 500 personnes
Cette première édition, limitée à 400 coureurs (ce qui était déjà au-delà de nos prévisions, mais qui constituait une limite budgétaire et technique imposée), représentant 70 entreprises ou organisations, a été un grand succès. Ce qui frappe de nombreux participants et supporters de l’événement, c’est la bonne humeur qui régnait pendant la course et lors du brunch au Parc de Sceaux. C’était une occasion de rencontre entre professionnels d’un secteur, et ce fut un formidable brassage entre les dirigeants, opérateurs, conseillers client, employés, cadres, consultants et prestataires. 
J’adore cette idée et il n’y a que le sport pour permettre ça.

Les gagnants

  • Première du tableau féminin, Svetlana Molyavkina de Effiliation, s’est imposée en 33’57s devant Amel Belloucif, de Bristol-Myers Squibb et Anita Mainguenaud, de Maaf Assurances. 
  • Premier parmi les hommes : Fabrice Legeay de Coriolis Service en 30’16, suivi d'Antoine Cupillard de Smartfocus et Louis Roudaut de Webhelp.
  • L’entreprise la plus rapide a été Coriolis Service, suivie de Bristol-Myers Squibb et PMU.
  • Le trophée de l’entreprise dite « la plus solidaire » -ayant le plus de coureurs ayant fait le plus de kilomètres- s’est jouée à peu de choses car plusieurs sociétés comptaient plus de 10 inscrits. Et c’est Nespresso qui a remporté ce trophée, emmené par son Directeur Général et 21 coéquipiers, symbolisant les 22 grands crus de café (chacun portant un tee shirt marqué au nom du grand cru). C’est ce qu’on appelle "jouer le jeu" et être complet dans la relation client (je vous rappelle que Nespresso est l’entreprise la plus titrée dans le domaine de la relation client de ces dernières années). La dotation du gagnant étant une machine Nespresso, Arnaud Deschamps a offert sa récompense au deuxième, à savoir PMU.

Les témoignages
Un des signes de la réussite de cette rencontre sportive se trouve dans les témoignages des participants illustres que je vous invite à lire ci-après. Ils sont les preuves sincères de la réussite de cette rencontre originale.

  • Eric Lestanguet, DG Savelys- GDF SUEZ, Président de l'Institut National Relation Client et Directeur de la relation client de l'année 2012 déclare : "Amateur de course à pied et passionné de Relation Client, j'ai été très heureux de me joindre à l'équipe GDF SUEZ pour participer à ces premiers 8 km dans une ambiance conviviale. Notre métier fait de relations humaines a trouvé ici un superbe événement pour rassembler dans un bel engagement les hommes et les femmes des entreprises qui font la richesse de notre activité. Bravo aux organisateurs." Eric Lestanguet se classe à 85 places devant moi... respect ! (lire son interview du Sens du client et l'article sur l'INRC).
  • Arnaud Deschamps, Directeur Général de Nespresso témoigne : "Je me rends compte de plus en plus que la relation client n’est pas qu’un champ de concurrence mais une communauté d’individus et d’entreprises qui veulent que nous comportions de mieux en mieux les uns envers les autres. Ces 8 kilomètres étaient tout cela : des personnes engagées, qui vivent ensemble un moment de complicité et qui se dépassent pour toujours faire mieux. Le sport crée des liens uniques, et c’est bon moyen d’animer cette communauté." (Lire son interview sur mon blog et un article sur Nespresso).
  • Fabrice André, Directeur de la relation client Orange Afrique Moyen Orient déclare : "Les 8 kilomètres de la relation client ont été une occasion étonnante de partager un effort ou une passion personnelle dans un environnement collectif professionnel. Je suis ravi d’avoir pu échanger dans un contexte différent et informel avec de nombreux collègues issus de nombreuses entreprises. On retrouve dans cet événement de nombreuses valeurs de la relation client : l’effort, l’humain, le contact convivial.". Je me souviens, lors de la soirée de remise des Palmes de la relation client 2011 de l'AFRC, avoir qualifié Fabrice André de "marathonien de la relation client" (lire ici), et je garde le souvenir de sa réponse positive lorsque, blogueur débutant en 2008, il acceptait spontanément de répondre au questionnaire du Sens du client (lire son interview de l'époque). Il a encore répondu présent le 21 septembre pour courir dimanche dernier au départ, et avec 13 minutes d'avance en sa faveur à l'arrivée !
  • Marc Delavarenne, Directeur Associé de l'Expérience Client chez Bristol-Myers Squibb / UPSA (laboratoire pharmaceutique), qui compte deux podium, nous a dit : "Bristol-Myers Squibb / UPSA est heureux d'être l'un des pionniers de cette première édition des 8 kilomètres de la relation client, très bien organisée en dépit d'une météo capricieuse. Nous avons partagé une expérience unique, riche en émotion et nous sommes d'autant plus fiers d'avoir décroché une belle 2ème place parmi les 70 entreprises qui y ont participé !". Il faudra compter sur ses collègues et lui l'an prochain...

Une course solidaire  
La générosité et la solidarité étant dans les valeurs de l’événement, la course a permis de reverser 3.200€ à l’association Aptima, créée en 1976, et dont l'objet est de "mener une action socio-éducative auprès des jeunes et des adultes en permettant l’insertion professionnelle à une catégorie sociale fragile qui cumule les échecs et ne peut entrer directement dans le cycle ordinaire de formation ou dans le monde de l’emploi".

A l'année prochaine !
Il ne fait aucun doute qu'il y aura une deuxième édition, et il me semble acquis que le nombre de participants pourrait être multiplié par 3 ou 4 facilement : je ne me départirai pas de mon optimisme !
Je formule le vœu que la course des 8 kilomètres de la relation client devienne le rendez-vous convivial incontournable des professionnels
Frédéric Durand, Président de Diabolocom, en fait lui aussi un objectif : "Nous espérons que cette course s’impose comme une institution pour notre secteur : rendez-vous en 2015 !"

Retrouvez les photos et les classements sur :

Goodyear UltraGrip 9 : un pneu hiver nouvelle génération

Après la présentation des méthodes de développement de Goodyear, qui soit dit en passant consacre 2 % de son chiffre d'affaires à la recherche, et dont le GIC*L existe depuis déjà 60 ans (!) au Luxembourg, je vous propose de présenter leur nouveau pneu hiver. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il regorge d'innovations. On parle même d'UltraGrip 9.0.



Par rapport au produit d'ancienne génération, le nouvel Ultra Grip progresse sur trois critères essentiels : les distances de freinage (- 4 % pour la distance d'arrêt sur le mouillé), la motricité et la résistance à l'aquaplaning, que ce soit sur un sol humide ou enneigé.


Ici, on voit les deux produits côte à côte. L'UltraGrip 8 à gauche et le nouveau à droite. En apparence, ils ont l'air proche. Mais, il y a des nuances de taille.


Sur l'UG 9, les pavés de gomme sont découpés en lamelles d'amplitude variable, dont les arêtes sont plus mordantes. En tout, il y en a 2 400 et dans 82 combinaisons différentes. Les angles d'attaque sont plus nombreux, ce qui favorise la motricité et le grip en virage. Aux épaules du pneu, les blocs sont plus compacts et les lamelles, toujours autobloquantes (technologie 3D bis de Goodyear), assurent une meilleure tenue au ralentissement et un raccourcissement des distances de freinage, notamment sur sol humide ou enneigé.


Entre les pavés, il y a de nombreuses rainures et assez profondes. Elles génèrent une expulsion plus rapide et plus dynamique de l'eau ou de la neige, d'où leur appellation « hydrodynamique ».


Pour aider les automobilistes à évaluer l'usure de l'UltraGrip 9, un témoin d’usure « TOP » (pour Tread Optimal Performance, soit « performance optimale de la bande de roulement »), en forme de flocon de neige, a été intégré dans la bande de roulement.  Lorsque la profondeur de sculpture n’est plus que de 4 millimètres, le flocon de neige est également usé et devient invisible, alertant l’automobiliste que le pneu doit être remplacé.


Au volant de Golf 7, nous avons pu mesurer l'efficacité de ce pneu au cours d'ateliers. Si le test de freinage comparatif peut étonner (4 m de plus pour freiner sur le mouillé avec la même voiture équipée de pneus français), celui qui m'a le plus impressionné est celui du virage en pente sur une chaussée à très faible adhérence. A 40 km/h, le meilleur pneu été de Goodyear décroche et on peut vite se faire surprendre. Avec l'UG 9, la voiture garde sa trajectoire et se montre presque imperturbable.


De l'avis des spécialistes qui étaient avec moi, les pneus hiver ont fait beaucoup de progrès. Et leur renouvellement est de plus en plus rapide, sous l'effet de la concurrence et du progrès technique. La contrainte, c'est qu'il faut en plus réduire la résistance au roulement pour économiser au passage sur la consommation de carburant.


Pour l'anecdote, voici le tout premier UltraGrip. Il remonte à 1971. On peut mesurer le chemin parcouru depuis...


Et pour demain ? Les ingénieurs de Goodyear sont déjà en train de réfléchir à la prochaine génération. Ils ont même participé à un brainstorming sur le pneu hiver de 2025. Ce qu'ils imaginent ? Un pneu sans air, sans doute communicant (alertes de sécurité pour les équipements de la voiture, partage sur Facebook), personnalisable. Il y a des idées originales, comme le peu réversible été-hiver, le bruit qui signale l'usure, ou encore la couleur qui change en fonction de la température. Mais, malgré ce bouillonnement d'idées, le pneu hiver du futur sera sans doute encore rond et noir, bien que plus performant et plus sûr.